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Fiche du Personnage

Nom d'origine: Natteñvalijenn Elestr
Nom utilisé: Toshizo Hijikata
Surnom: Toshi
Race : Loup arctique
Age: 2 printemps
Rang dans la meute/clan : Solitaire :D
Rôle dans le camp : Je ressemble tant que ça à un humain ?

Caractère

Caractère général : De nature gentille mais faut pas non plus pousser le bouchon, prêt à tout pour protéger les êtres auxquels je tiens, je n'hésite pas à me battre pour une cause juste, je m'énerve assez rapidement et quand je cherche un endroit en particulier (perdu), je dis toujours qu'il a été téléporté ailleurs (mauvaise foi en gros), je fais souvent croire aux autres que je suis un idiot. Les rares meutes qui m'ont accueilli pendant un court labs de temps diraient que je suis agréable à vivre, mais pour les autres animaux qui ont été mes partenaires à long terme, je suis invivable ! Je ne reste pas en couple plus de deux semaines avec le même animal, je préfère m'en aller de moi-même avant de trop m'attacher. Quand je n'arrive pas à soigner quelqu'un, je suis capable de le pleurer pendant des jours. Je culpabilise facilement dans ces cas là.
Qualités: Affectueux, juste, gentil, doux, courageux, rusé, intelligent (mais pas trop, ça fatigue sinon !), prudent, protecteur envers les plus faibles, pacifique et séducteur.
Défauts: Jaloux, possessif, impulsif, séducteur (je sais pas si c'est une qualité ou un défaut), feignant, très mauvais sens de l'orientation, mauvaise foi, je peux être arrogant, hautain, très lunatique (mais quand même à tendance joyeuse), je ne prends presque jamais rien au sérieux, je suis égoïste quand ça me chante et orgueilleux de temps en temps
Aime: Les mâles (gay), les sucreries en tout genre, la vie, les êtres vivants, être heureux, la liberté, voir les autres heureux.
Déteste: L'injustice, la mort, la souffrance (autant pour moi que pour les autres), la maladie, la viande (végétarien, étonnant pour un loup !).

Physique

Physique général : Pelage aussi noir que l'ébène avec des reflets argentés, yeux turquoises avec une cicatrice à l'œil droit, grandes ailes blanches dont le rebord de chaque plume est doré.
Type de la mutation : Importante
Description de la mutation : Grandes ailes blanches aux rebords dorés (les ailes sont apparues il y a longtemps dans la famille Elestr, dès que les plus vieux sont devenus des Anciens, elles étaient en général pourpres ou violettes comme les Iris (signe de confiance), pour les démarquer des autres familles, je suis le premier à être né avec des ailes blanches et dorées), yeux turquoises (comme pour les ailes, les yeux de ma famille sont en général pourpres ou violets, je suis aussi le premier à être né comme ça), pour des raisons inconnues que l'ont mettra dans "mutations", je suis né avec la tuberculose, en gros, je risque de mourir jeune.

Histoire

Mes parents sont des nobles de la meute du Nord. Mon vrai nom n'est donc pas Toshizo Hijikata, mais Natteñvalijenn ("Fils des ténèbres" en celte, sympa de la part de mes parents non ?) Elestr (signifiant "Iris" en nordique, un nom trop noble pour ma famille). Je suis le fils aîné, donc celui qui aurait dû hériter du titre et du nom de la famille, mais étant le seul au pelage noir dans ma portée, mes parents m'abandonnèrent en pleine forêt après m'avoir donné mon prénom, mes quintes de toux consécutives, traduisant ma faiblesse, n'arrangeant rien. Je venais de naître, mon destin était scellé, mais par chance un humain, qui ne s'occupait ni des affaires des Hommes ni de celles des animaux me trouva et me recueilli.

"Je suis un fervent admirateur de l'Ere Edo au Japon, plus précisément d'un groupe de Samouraïs nommé "Shinsengumi", je t'appellerai alors comme le vice capitaine de ces samouraïs : Toshizo Hijikata."

Belles paroles... je n'ai compris que mon nom...

Il m'éleva comme le fils qu'il n'avait jamais eu. Il voyageait à travers l'archipel, soignait animaux et humains qui avaient besoin de lui sans rien demander en retour. Il m'apprit tout ce qu'il savait. En parallèle, il fit des recherches sur mes quintes de toux constantes et diagnostiqua la tuberculose, incurable pour un loup. Il chercha un remède, en vain. Pour ma part, je m'étais vite fait à l'idée que j'allais mourir jeune. Pour le temps qu'il nous restait ensemble, ce vieil homme, mon père, me transmit son amour pour la vie et tout ce qui existe, c'est comme ça que je suis devenu végétarien. Il m'apprit à ne jamais tuer sans raisons et à ne jamais chercher à me venger :

"Si ces êtres agissent ainsi Toshi, c'est parce qu'ils sont lâches au fond d'eux, ils souffrent plus que nous et décident de fuir cette douleur en s'en prenant aux autres. De tout ce qui peut exister en ce monde, ces êtres sont ceux qui ont besoin de notre pitié et de notre pardon."

Voilà ce qu'il me disait toujours, pour moi ça voulais juste dire "laisse passer, ils se calmeront d'eux même." en plus philosophique.

Toutes mes qualités, je les dois à cet homme, à cette âme qui fut la plus pure qu'il m'ait été donné de rencontrer. Et tous mes défauts, je les dois à sa mort.

Deux loups sans meute l'attaquèrent. J'étais partit chercher de la nourriture, quand je revins, les loups étaient partis, et celui que je considérais comme mon père était étendu au sol. Il me fit comprendre qu'il ne voulait pas que je pleure, que c'était plutôt à lui de laisser couler ses larmes, car ses recherches sur ma mutation lui ont appris que pour des raisons qu'il ignorait encore utilisait mon énergie pour subsister, et que c'était la raison pour laquelle j'avais attrapé la tuberculose en naissant. Il savait se faire comprendre, même dans cette langue inconnue.

"Pardonne moi Toshi, de ne pas être assez fort pour te protéger... Je voulais seulement te montrer de belles choses... Merci de m'avoir laissé vivre un dernier rêve... N'avons-nous pas été heureux... mon fils ?"

Telles furent les dernières paroles qu'il prononça avant que son cœur ne s'arrête de battre. Je n'avais pas compris ses paroles, mais quand deux êtres s'aiment réellement, ils n'ont pas besoin de mots pour se parler.

Je l'ai mis en terre et ai repris mon vagabondage, je continuais ce qu'il avait commencé, aider les autres du mieux que je pouvais, mais j'ai toujours préféré montrer mes défauts devant les étrangers, les brandissant comme un bouclier.

A présent, je profite de chaque instant comme si il était mon dernier.

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